lundi 18 avril 2011

Phnom Penh d’abord !

En raison de la chaleur étouffante (les gens du nord n’aiment pas la chaleur) voici notre rythme de vie : lever 5h, visite jusque 11h puis pause déjeuner jusque 15h30. Nous suivons le mode de vie des asiatiques et nous voici, dès le 2ème jour à 5h30 sur le Tonlé Sap, rivière de la capitale, en train de suivre un cours de gymnastique sur une techno asiatique des années 60s. Mémorable !





Moins amusant, Phnom Penh c’est également l’occasion pour nous d’en apprendre plus sur l’histoire des cambodgiens et notamment la tragédie des Khmers rouges. Petit rappel historique, promis ce ne sera pas long…

Les khmers rouges sont arrivés au pouvoir en 1975 menés par le futur dictateur Pol Pot. En 4 ans de règne, 1 quart de la population a été éliminée, soit 2 millions de personnes. Les cambodgiens étaient envoyés dans des camps forcés à travailler 15h par jour pour mener à  bien la doctrine communiste, interdiction de manger si le travail n’était pas fini, interdiction d’être malade, interdiction de parler, de se plaindre. Sinon c’était les coups de fouets ou la mort. Quant aux opposants au régime, intellectuels, hommes, femmes,  à lunettes ou anglophones,  ils étaient envoyés dans le quartier du S 21 à Phnom Penh pour être torturés. La potence était le moyen que les Khmers utilisaient pour procéder aux interrogatoires. Le principe : les hommes étaient pendus jusqu’à perdre connaissance. Alors, on leur plongeait la tête dans des seaux de sang ou d’eau immonde. L’individu reprenait alors connaissance et l’interrogatoire pouvait se poursuivre. Le reste de la journée, ils étaient attachés à leur lit (mains et pieds) par des anneaux de fer ou entassés dans des cages sombres. Les Khmers ont été forcés de quitter le pouvoir en 1979, date à laquelle les vietnamiens sont venus en aide aux cambodgiens. Aujourd’hui, chaque cambodgien garde la mémoire d’un parent, voisin ou ami tué par les Khmers rouges.






Nous décidons de sortir le soir pour découvrir la vie nocturne cambodgienne. Nous nous retrouvons dans un bar hip hop cambodgien à déguster nos noodles habituelles. Au cours du repas, abracadabra, la musique s’arrête, roulement de tambour et un serveur vient nous demander de monter sur scène. (On se dit, ok c’est parce qu’on est les seules blancs de la soirée ils vont nous demander de danser – les cambodgiens adorent la danse -) Pas du tout, ils nous donnent simplement un ticket, nous venons de remporter le gros lot de la soirée : un bidon de 10L de bières ! Nous resterons finalement un peu plus longtemps que prévu à cette soirée et ferons connaissance avec les cambodgiens.


1 commentaire:

  1. He! je reconnais le t-shirt des Philippines que je t'ai offert. Ca me rappelle de bons souvenirs. Amuse-toi bien fréro!

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