Premiers pas au Cambodge

Un petit rappel avant de commencer le voyage. Eglantine et Jean avaient prévu de se retrouver au Cambodge. Jean finissait ainsi en beauté son année de césure, travaillant 11 mois à Paris et à Lille afin d’acquérir un peu d’expérience professionnelle. Eglantine terminait comme il se doit ses études, en passant d’abord 3 mois en Inde en échange universitaire pour ensuite rejoindre Jean au Cambodge. Cela étant dit, le voyage en Asie du Sud Est peut commencer et débutons si vous le voulez bien par une date : le 6 avril 2011.

J’atterris à l’aéroport de Phnom Penh après un voyage très long.  Eglantine était arrivée le matin et avait déjà profité de la vie à Phnom Penh en parfaite aventurière. Je vous épargne les retrouvailles et vous raconte le plus intéressant.

Car tout de suite en sortant de l’avion on est plongés dans l’ambiance à la fois chaleureuse et inhospitalière de Phnom Penh pour des étrangers fraîchement parvenus à destination. Inhospitalière car ici il faut toujours se battre pour faire quelque chose. C’est le royaume de la négociation. Pour tout, sauf pour la nourriture. Le blanc est ici, par définition, une personne fortunée.


Phnom Penh, c’est un peu le chaos, des fils électriques ordonnés de façon anarchique, une chaleur qui vous liquéfie (plus de 40° en Avril), une atmosphère polluée, des rues sales (bien que bien moins sales qu’en Inde), des enfants vêtus de haillons fouillant les poubelles la nuit. La pauvreté globale nous fait parfois mal au cœur.

Mais rassurez-vous ! Une fois ce premier obstacle passé, vous êtes prêts à tomber sous le charme du Cambodge. Le pays est en pleine prospérité et les Cambodgiens sont incroyablement souriants et accueillants.